lokāvatāraṇārthaṃ ca bhāvā nāthena deśitāḥ |
tattvataḥ kṣaṇikā naite saṃvṛtyā ced virudhyate ||7||
’jig rten bzud par bya ba’i phyird | | mgon po yis ni dṅos bstand te | |
’jig rten gźug pa’i don du ni | | mgon pos dṅos bstan de ñid du | |
de dag skad cig ma ñid min | | kun rdzob tu yaṅ ’gal źe na | |
Si le Bouddha a enseigné l’existence des skandhas, éléments constitutifs des soi-disant individus, c’est pour introduire les créatures ignorantes et prévenues dans la connaissance de la « vacuité », et non pas en se plaçant au point de vue de la vérité vraie.—« Comment cela ? » dira-t-on ; « n’est-ce pas au point de vue de la vérité vraie que le Bouddha a enseigné le caractère momentane des skhandhas ? »—Erreur : les skandhas, etc., ne sont pas momentanés au point de vue de la vérité vraie, char, réellement, il n’existe pas de skandhas—« Il s’ensuivra donc », répliquera-t-on, « que les skandhas sont momentanés au point de vue de la vérité d’apparence, et cette affirmation est contredite par l’apparence, par l’expérience. »
For the sake of his appearance in the world things were taught by the Lord to be momentarily real.
It is not because of the veiled truth if this is contradicted.