rmoṅs pas sdug bsṅal can don du | | chags daṅ ’jigs mtha’ las grol ba | |
’khor bar gnas pa grub ’gyur ba | | ’di ni stoṅ ñid ’bras bu yin | |
[« Mais, » dira-t-on, « votre Grand Véhicule conduit-il au nirvāna? »]—Évitant, [grâce à la vacuité], l’attachement [produit par la pensée de l’éternité] et la terreur [causée par la pensée de l’anéantissement], si [ le bodhisattva demeure dans l’existence, c’est par une folie [de compassion], c’est pour le salut des misésables créatures. Tel est le fruit de la vacuité. [On peut aussi comprendre] : 53) « Soit, la croyance à la réalité des choses produit l’attachement à l’existence, cause de renaissance ; mais la doctrine de la vacuité produit le même résultat : par crainte de l’anéantissement, les malheureuses créatures, en raison de leur ignorance, n’obtiennent pas la délivrance et restent dans les existences du saṃsāra ».
One remains in the realm of rebirth [our opponents argue] without achieving release from clinging and fear,
for the sake of the sorrowful, because of confusion. This [they say] is the fruit of the Void.